Ces dernières années, le portage salarial est une tendance qui concerne et attire un nombre croissant de freelances. Plus qu’un formulaire ou un mode d’emploi, c’est un véritable statut qui présente aujourd’hui de nombreux avantages. Il permet au freelance d’allier autonomie et sécurité. Poursuivez votre lecture pour en savoir davantage sur cette nouvelle forme d’emploi très appréciée par les freelances.
Qu’est-ce que le portage salarial ?
Le portage salarial est une solution qui permet de travailler en indépendant avec les avantages du statut salarié. Il offre l’opportunité d’exercer une activité professionnelle indépendante, tout en bénéficiant de la couverture sociale complète du statut de salarié.
Étant salarié porté, le freelance devient un employé de la société de portage. Toutefois, il continue à remplir les missions qui lui sont confiées par la clientèle.
Aujourd’hui, il existe plus de 300 sociétés de portage dans divers domaines d’activité en France. En choisissant une société de portage leader parmi elles, le freelance bénéficiera des conseils et des services d’experts. La société de portage accompagnera le freelance tout au long de son parcours vers le portage salarial.
Comment fonctionne le portage salarial ?
En pratique, lors de la commande d’une prestation, le freelance peut choisir de passer par une société de portage et en informer le client.
La relance de travail entre les trois parties s’appelle tripartite.
Le portage salarial repose sur trois contrats :
- Entre le client et le travailleur,
- Entre ce travailleur et la société de portage,
- Et entre cette société et le client.
Une fois la mission effectuée, l’entreprise de portage facture le client, déduit sa commission et ses frais de gestion. Elle délivre ensuite sa rémunération et sa fiche de paie au salarié porté.
Quels sont les différents statuts des freelances ?
Outre le statut de salarié porté, il existe plusieurs statuts parmi lesquels les freelances peuvent choisir.
Encore trop peu connu, le portage salarial est pourtant un véritable statut avantageux. Il convient donc de le comparer aux autres statuts existants.
La micro-entreprise : c’est la démarche la plus courante et la moins engageante à court terme. L’enregistrement est simple et rapide, en ligne et gratuit. Le travailleur ne paie pas la TVA et leurs charges sociales sont moindres. Cependant, elle porte sur un chiffre d’affaires plafonné. S’il dépasse ce montant pendant deux années consécutives, il passe au régime de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle : C’est une alternative sans aucun plafond de revenus. Elle ouvre plus de perspectives. En revanche, les droits d’enregistrement sont payants et les formalités sont plus longues.
La SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) et l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : Ce sont des statuts plus exigeants, plus complexes et encore plus chers. Ces formes de sociétés sont similaires à la SAS et à la SARL.
Le salarié porté : un statut à part entière
Le portage salarial est un statut à part entière, pour les indépendants. A mi-chemin entre le salarié et l’entrepreneur, le travailleur indépendant cumule ainsi les avantages de chacun sans leurs inconvénients. Il conserve son indépendance professionnelle tout en bénéficiant d’une couverture sociale complète. Ceux-ci incluent le droit à la retraite, les allocations chômage, l’assurance maladie, les congés payés, etc.
Il n’y a aucune limite pour son chiffre d’affaires et il peut obtenir la TVA sur ses achats. En portage salarial, il peut aussi déduire ses frais de fonctionnement du calcul des impôts.
D’autre part, il n’a pas besoin de créer un autre statut juridique. Il peut travailler après avoir signé les contrats qui le lient, lui et son client, à la société de portage. Le freelance laisse à cette dernière la gestion administrative liée à l’activité (charges sociales et fiscales, facturation et comptabilité). De cette façon, il peut se concentrer davantage sur son travail.