Le processus de travail à travers le portage implique que les travailleurs trouvent leurs propres clients et opportunités de travail. Ils conviennent d’un tarif pour leurs services avec ces clients, comme ils le feraient dans le cadre d’un travail indépendant. Lisez ce qui suit pour tout savoir sur les contrats, la facturation et les charges sociales et fiscales en portage salarial.
Contrats
En portage salarial, le freelance signe un contrat de travail avec la société de portage. Il convient de noter qu’un contrat de travail en portage diffère du type de contrat utilisé pour un emploi traditionnel. Il ne spécifie généralement pas d’heures de travail fixes. Le consultant travaille quand il le souhaite. Les heures travaillées dépendront de la quantité de travail qu’il trouve ou souhaite entreprendre.
Les contrats de portage ne contiennent pas une période de préavis. Ainsi, si le freelance souhaite arrêter de travailler ou décide de s’installer comme indépendant, il est libre de le faire.
Le système de portage permet aux clients du travailleur indépendant d’acheter ses services au fur et à mesure des besoins. Il n’assume donc aucune obligation ou responsabilité d’employeur. Il n’a pas à s’impliquer dans une quelconque procédure liée à l’emploi de personnel, comme établir un bureau en France. Cela donne aux travailleurs la flexibilité de réaliser des projets pour des clients basés à l’étranger.
Facturation
Le freelance peut fixer ses propres conditions de paiement pour chaque client. Pour facturer un client, il transmet les coordonnées du client et le montant convenu pour le travail à la société de portage. Cette dernière créera une facture et l’enverra au client.
Les factures peuvent être uniques pour des travaux tels que la conception de sites web. Le freelance peut aussi demander à la société de portage de facturer ses clients réguliers chaque mois.
La société de portage facturera le client pour le montant que le freelance propose pour le travail. Le client ne paie aucun frais en plus de cette somme. Le client paie ensuite sa facture directement à la société de portage. Celle-ci calcule les frais éventuels et déduit les charges sociales et administratives avant de verser le salaire du freelance. En même temps, elle lui fournit une fiche de paie détaillée indiquant le paiement des charges sociales et les heures travaillées.
Certaines sociétés de portage incluent le logo du freelance sur la facture envoyée au client. Cela permet de préserver l’image de marque établie avec les clients avant de s’installer en France. Selon le type d’activité et les coûts opérationnels impliqués, un certain montant de chaque facture peut être réclamé comme frais. Par exemple, les frais de carburant pour les déplacements afin de rencontrer les clients ou les frais de connexion Internet.
Charges sociales et fiscales
Dès que la facturation commence, les charges sociales sont déduites du revenu à la source par la société de portage. Il n’est donc pas nécessaire d’estimer ces charges ou de les payer à l’avance. Les charges sociales dues dans le cadre du travail sont payées uniquement sur le revenu gagné.
Que se passe-t-il si le travail se tarit ou si le freelance souhaite cesser son activité pendant un certain temps ? Aucune charge sociale ne sera due au titre de son activité.
Les personnes salariées en France doivent signer chaque année leur propre déclaration fiscale pour les revenus de l’année. Elles devront payer leur propre impôt sur le revenu (Impôt sur le Revenue). Les personnes travaillant par le biais du portage salarial, comme tous les autres salariés, ne font pas exception. Toutefois, la déclaration de revenus est généralement moins détaillée que celle d’un travailleur indépendant.